10 juin 2007

Mario Plays Guitar.

Lui c'est Carlos. Non non, pas celui qui a fait Big Bisous, non l'autre, le bon.
Carlos S A N T A N A.
Un people qui mérite au moins un petit article à son nom.

Ah mais je vous vois venir : De qui se moque-t-on ? Va t-on parler guitare et plus synthé à la Cassette ?
Non, c'est très simple, vous allez comprendre :
avant d'être dans la tendance fluo chébran sneakers smarties dans ta tête eh ben j'étais guitariste.
Oui oui un guitariste, mais pas un vrai de vrai vu qu'un vrai ça aime Bon Jovi et la bière ; me trouvant dans l'impossibilité d'aimer l'un ou l'autre, ben je me suis tourné vers le fluo.
On va donc faire une petite entorse au règlement cassettien juste pour cette fois.

Carlos c'est le genre de mec qui arrive dans ton salon "oh tu as une guitare ? je peux en jouer 2 minutes histoire que je te fasse pleurer dès que je pose mes doigts dessus ?"
Avec lui tout paraît facile, si tu l'écoutes tu mets tes doigts sur le manche ils jouent et rien d'autre, comme avec Play-Doh.
Le genre de guitariste qui te dégoûte mais qu'en même temps tu admire.

Après que tu l'admires pour toute sa carrière c'est autre chose.
De toute sa carrière il faudrait ne garder que ses débuts, quand il jouait dans un vrai groupe.
Oui à la base Santana c'est pas un moustachu sacralisé qui est assisté par 2-3 cubains en fond sonore mais un groupe ou Carlos Augusto Alves Santana n'est que le guitariste.

Je résume.
C'est l'histoire de deux jeunes qui se rencontrent à San Fransisco et qui montent un groupe. Jusque là rien de plus normal.
Sauf que le groupe fait vite un carton, genre "on est des jeunes prometteurs et à 19 ans on fait Woodstock".
1er LP, 4e des charts, allez on est des fous on en sort un autre moins d'un an après, ça s'apellera Abraxas, hop méchant carton, 1er des charts américains, et on fait la même chose pour le 3e, histoire de passer pour le groupe qui réussit tout.
Mais voilà le guitariste qui s'est maintenant émancipé refuse de faire du groupe une machine à hard rock FM comme l'envisage le pianiste.
Quelques assiettes cassées, hop Gregg Rolie se barre en 72 pour monter Journey - no comment - et Santana prend ainsi les commandes de son groupe qui après quelques expérimentations finira par faire quelque chose qui s'apparente à des featurings sur des chansons à Shakira et des duos avec Ricky Martin.
Le pauvre.

Allez pour se rappeller que Santana n'a pas toujours été comme ça, que ça a été bien, je suis gentil je vous offre 2 morceaux tirés d'Abraxas.
Juste pour vous montrer une autre facette de Santana, loin de celle d'un moustachu abonné aux slows instrumentaux langoureux et aux tubes FM faciles et inspides.

Santana - Mother's Daughter

Santana - Hope You're Feeling Better


Enfin bon je dis ça mais un petit Samba Pa Ti en passant c'est pas de refus.
Ahhh le bon vieux temps. Le soleil écrasant, les jupes courtes et Carlos dans le poste.



Ali.

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