Je ne suis pas un héros.
Aujourd'hui la page musique.
Les types qui écrivent dans les hebdomadaires musicaux ne connaissent rien en électro.
Mais par contre ils ont trouvé un super système pour pallier leur manque de culture :
le syndrome des Daft Punk.
C'est très simple et le public marche.
Dès qu'un petit jeune qui fait un peu le buzz arrive, aussi talentueux soit-il, la majorité des médias le prennent d'assaut pour déclarer "c'est le descendant des Daft Punk".
Mylo, Sex In Dallas, Justice, etc.. tous passent à la moulinette.
On s'en fout de savoir ce que ça vaut, ça fait danser les petits jeunes, c'est un peu novateur (reste à définir le terme novateur), hop, ils descendent de Daft Punk.
Il faut dire que ça les arrangent bien : les Daft Punk sont eux avant-gardistes mais surtout touches à tout.
Ils ont tellement expérimentés, dans quasiment tous les styles, que les médias n'ont plus à se baisser pour pondre leur article.
On met d'un côté David Guetta et consorts en quête de tiroirs-caisses bien fournis ; de l'autre Daft Punk et ses rejetons.
Avec ça le public TF1 peut au moins se repérer.
Les initiés eux sauront faire la différence en électro et soupe en boîte avec ouverture easy-pil,de toute façon avec un minimum de culture on voit facilement que l'électro est très (trop ?) vaste, et que cataloguer ne servirait à rien.
Tout ça à cause de la pluie ; il aurait pas plu j'aurais pas tapé cet article minable.
On est tombés bien bas tiens.
Ali.
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