27 mars 2007

Mon micro-ondes et moi, on écrit des chansons parfois.

La chanson à texte en ce moment ça marche bien en France.

Ouste François Valéry et Gilbert Montagné, place à Olivia Ruiz, Aldebert, Sansévérino et Bénabar et autres joyeux lurons directement hissés au Top 50 après avoir graissé la patte auprès d'EMI et Universal/durement trimé dans les petits bals inconnus comme 1ère partie (rayez la mention fausse).

Attention j'ai pas dit que c'était mieux, au contraire, aujourd'hui les jeunes chanteurs de variétoche n'ont plus ce talent d'humoriste qu'ont Frank Michael et Salvatore Adamo.
Avant c'était nul mais drôle.
Aujourd'hui on se contente de frapper sa télé et d'aller boire un Schweppes Agrumes quand on voit Camille ou Raphaël gagner les 3/4 des Victoires de la Musique. (émission hautement culturelle et véridique vous en conviendrez.)

Mais attaquons dans le vif du sujet.
Bon la mélodie et le fond sonore, passons.
Des fois c'est horrible mais c'est comme ça, après on va dire que je fais mon mélomane et que je pique le rôle de critique musical à mon copain Mathias.

C'est surtout le texte qui me gêne ; ça ressemble à rien.
Pire encore, on parle pour ne rien dire, on parle de sa vie de tous les jours et de son café crème pris au Selecta du coin en attendant le 68.
Fini le port d'Amsterdam et ses marins, maintenant on compose pour sa descente de lit Fly et son grille-pain Phillippe Starck. (c'est ça être riche aussi, du Fly, du Starck, et un peu de King Fat.)

Alors moi je dis moi aussi je peux le faire.
J'ai des projets moi aussi. Et je sais composer des textes inutiles.
Vous verrez, on se reverra quand je serais connu, que je gagnerais toutes sortes de prix inutiles, que j'aurais 16 femmes et un york-shire modèle Pennant Shop.

Allez laissez nous moi et mon micro-ondes faut qu'on compose là.




Ali.

Aucun commentaire: