23 mai 2008

3615 Copines au bout du fil

Aujourd'hui l'horoscope de mon journal croissant-café-moka-madeleines de mes mardi préférés ne m'a prédit que de jolies choses en provenance de Brooklyn, mais de suite on s'attend à une histoire de filles qui marchent dans la rue/de gentils timides qui n'osent pas/du vrai songwriting à en remplir la case "gourmandise" de ma journée.
Et là hop les océans de guitares/final countdown synths/échos 126.1 bpm/crécelles en tant qu'instruments de musique idiophone me donnent tort, Ratatat oublie le hop-hop et les chemises à fleurs, coming-next les accords plaqués, le clavecin, les violons, et le monde est bien plus beau.

Ratatat - Shiller

A l'heure où la musique moderne n'est qu'avalanche de bons procédés, les samples de dance piano sont toujours une valeur sûre et trônent en première position des inspirations sonores de mecs chauves, ce qui permet de leur assurer une certaine pérénité.
Mais Beaufort ont eux tous leurs cheveux, et loin de s'en plaindre cela ne les empêche pas d'utiliser les questions/réponses homme/femme, les piano samplés & cuttés, plus généralement tous les trucs et astuces habituels de l'Astrapi spécial "fais tes prods vol. III" avec des dixit de Malaya et Jean-François Assault sur comment chauffer la foule, mais il faut avouer que cela a son charme.

Beaufort - Fuck The Google


Il faut le reconnaître, le mois de juin et ses sandales est déjà sous nos pieds, il faut pouvoir danser tout ayant l'air de connaître la chanson du portable de ta voisine, qui est en réalité un vrai tube de l'été, pas la voisine tout juste la chanson, et de placer quelques expressions à point nommées du style "ouah t'as vu c'est trop styled, c'est dance, j'hallucine comment le bassiste se joue de ses 6 cordes" ou encore "putain, mes chevilles bougent toutes seules".
Et c'est dans ce contexte que Gonzales arrive tout content de ses dernières chansons écrites la veille dans son VW combi pour les faire écouter à ses meilleurs amis, une critique sous-jacente du système réactionnaire multinational de la bledidance en trois étapes : 1. Une chemise plutôt ouverte 2. Des pas de danse avertis 3. Un sens de la mise à l'aise plus qu'aiguisé.

Gonzales - Let's Ride








Ali.

1 commentaire:

Rams a dit…

http://lilrams.blogspot.com

J'adore ! Merci pour le titre de Ratatat !

Désolé Ali, je te pique le lien de Shiller pour le mettre sur MON BLOGSPOT, passes-y donc !

http://lilrams.blogspot.com