Nazis hongrois et décoration d'intérieur
Je n'aime pas tellement la musique, par contre je raffole des soirées aux sujets graveleux sur les chaines de la TNT (six inclu). Complètement enfoncé dans un canapé trop moelleux, diverti comme jamais, j'oublie toute notion de réel, et m'abandonne à une herméneutique de la bêtise. J'accouche sans cesse de blagues fades et de commentaires en forme de déjà-vu. Le dialogue entre un écran stupide et ma personne grotesque aboutit souvent à un état second ou s'exprime sous une forme invariablement cynique mes sentiments les plus profond sur ce qui m'entoure. C'est exactement ce genre de sensation, entre le dégout de soi et la lucidité éclairante, qui a du poussé ces jeunes punk plein de références porno-sacriléges à concevoir ce genre de musique.
Maciej.
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