18 janv. 2012

Nazis hongrois et décoration d'intérieur



Je n'aime pas tellement la musique, par contre je raffole des soirées aux sujets graveleux sur les chaines de la TNT (six inclu). Complètement enfoncé dans un canapé trop moelleux, diverti comme jamais, j'oublie toute notion de réel, et m'abandonne à une herméneutique de la bêtise. J'accouche sans cesse de blagues fades et de commentaires en forme de déjà-vu. Le dialogue entre un écran stupide et ma personne grotesque aboutit souvent à un état second ou s'exprime sous une forme invariablement cynique mes sentiments les plus profond sur ce qui m'entoure. C'est exactement ce genre de sensation, entre le dégout de soi et la lucidité éclairante, qui a du poussé ces jeunes punk plein de références porno-sacriléges à concevoir ce genre de musique.


La courbe du temps semble rapidement foncé sans qu'aucun espace augmenté ne puisse accueillir une quelconque relativité. Cette musique est produite à partir d'ion positivement chargés de l'intégralité des programmes NT1 rembobinés à une vitesse inaccessible. Comme le lecteur avisé pourra le remarquer, la télé à eu un rôle déterminant dans ma semaine et dans la relative abrasivité de la séléction.



Maciej.

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